Notre pratique en DLM :
En premier, travail en global sur trois séances sur le tronc antérieur et postérieur (plaque tournante de nos actions)
1/ on stimule la vidange (siphonne) des voies profondes et on stimule les ganglions superficiels
2/ on mobilise, par la technique PDDE, les liquides à travers le maillage des capillaires superficiels, en tractant la peau vers les zones ganglionnaires choisies et stimulées auparavant
* Le but est d'entraîner le système afin de le rendre le plus performant possible
* Comment ? : En optimisant la capacité de drainage par la mobilisation massive des liquides superficiels
En second, on travaille en segmentaire sur le membre et avec un patient éduqué à l'auto drainage
Indications du drainage:
Lymphœdème I et II
Œdème veineux aigu ou chronique
Jambes lourdes
Trouble trophique
Ulcère de jambes
Traumatologie : Algoneurodystrophie
Importante de l'effet "Gâté Control" :
Prise en charge de l'obésité
Esthétique- bien-être
Contre-indications du drainage absolues :
Épisode infectieux aigue (attendre effets antibiotiques)
Insuffisance cardiaque grave
Insuffisance rénale
TVP profonde haute non traitée
Contre-indications relative :
Fixateur externe
Inflammation chronique
Insuffisance cardiaque mal stabilisée
Récidive métastasique suspecté
Quelque soit la technique pratiquée, le drainage, dans la prise en charge thérapeutique nécessite adaptation systématique des mains du thérapeute, car les mains s'adaptent en fonction du tissu rencontré.
La pression, la vitesse et le sens d'exécution, donne des manœuvres spécifiques, totalement différente selon les parties du corps et selon l'évolution de la pathologie.
Cette technique doit avoir une action ciblée à chaque séance, et évoluer dans une prise en charge et tendre à favoriser l'autonomie du patient.